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Poésie libre / S.o.s du ventre de ma mère
              
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S.o.s du ventre de ma mère
par Coucou


Chers amis de la plume ce soir c’est une première, Je vous parle très ému du ventre de ma mère. Déjà six mois depuis l’début du processus Et d’après les échos, je suis un beau fœtus . Vingt quatre centimètres….vous souriez madame, Allons je vous en prie, ne faites pas d’amalgame ! Sept cent cinquante grammes mais pas encore de tifs , Aux dires du boucher, un beau petit rosbif. Si certains s’extasient, que la nature est bien faite ! Moi je n’y souscris pas, sans être un trouble fête. La vie intra utérine n’est pas de tout repos, J’étais en plein sommeil, rêvant de petits pots , Soudain sans prévenir le tremblement de terre Au moins sept virgule huit sur l’échelle de Richter. Qui donc frappe à ma porte, je vais avoir des bosses ! Papa je t’en supplie ! simule l’éjac précoce ! Après une accalmie, encore une réplique, Vous avez tout compris, c’est mon père qui rapplique. Il faudra que j’attende la toute dernière secousse Pour qu’enfin apaisé je puisse sucer mon pouce. Après ces aléas, appelons les sismiques, Il me faut écouter de la grande musique, Les conseils avisés de Laurence Pernoud Ou comment éplucher les C.V des nounous. Ne voulant pas savoir mon sexe pendant l’écho, Mes parents achetèrent les prénoms en Dico. Pour une fille consensus, ce sera Bérénice , Imaginez ma joie scrutant mon appendice. Le prénom masculin termina en dispute, Car mon père a choisi Zlatan………mais dans quel but ! J’espérais quand Maman ne serait plus en cloque, Eviter le biberon, la tétine en plastoc, Me goinfrer à toute heure de sa tendre mamelle Comme papa l’avait fait pendant sa lune de miel. Les copines botoxées de la salle de fitness Mirent à mal mon espoir ; qu’elles s’occupent de leurs fesses ! Pour finir j’ai appris ma naissance programmée. Ma déception fut grande , j’ai tenté de réclamer. Plus de chant du départ, on pousse ho hisse ! ho hisse ! Mais le méchant bistouri, qui laisse cicatrice. ……………………………………………………………………… Je pense quitter ce lieu, sans même un préavis, J’estime être à l’étroit, après tout c’est ma vie. Ne comptez pas sur moi, pour faire ici d’vieux os, Je vais foutre le bordel et déclencher les eaux.



Poème posté le 04/01/21 par Coucou


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Coucou



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