A ma zézette adorée
par Coucou
Sur la langue Zézette avait un cheveu
Qui l’empêchait de dire les consonnes.
Comme je suis d’un naturel curieux,
Je me suis dit il faut que j’la questionne.
Elle zozota un insidieux :
« Fiens donc foir comment çà fonctionne »
Zézette n’ayant pas froid aux yeux
S’jeta sur moi comme une lionne,
Pour un tableau un peu scabreux
Que Dieu là haut me le pardonne.
M’embrasse à qui mieux mieux
Et voilà que je soupçonne,
Ce coup de langue audacieux
De faire du gringue à ma couronne,
Car lors de ce baiser fougueux
Voilà mes dents qui carillonnent.
Sur sa langue ce n’était pas un cheveu,
Mais un très beau percing , çà vous étonne ?
Poème posté le 18/01/21
par Coucou