Retour de l'Hirondelle
par L etre anonyme
A qui sont ces merveilles attirantes et divines,
En ce triptyque la, l’éruptif se devine,
Cœur, seins, fesses sont de retours,
Très heureux ! Bien le bonjour !
Content de vous revoir, espiègle Dame noire,
L’orphelin de nouvelle, avait perdu espoir !
Vous, éloignée de moi, mes yeux se morfondaient
Avec mes mains coites, mon moi, du sillon s’écartait* !
Faux disciples de Platon, nous nous laissons aller,
Franchir le Rubicon restant là, chose aisée,
Las ! Nos corps ont des faiblesses que nos désirs n’ont pas
Et notre peu de noblesse abrège nos ébats ;
Dame noire, ma Brune, mon ébène Andalouse
M’est enfin revenue m’offrir sa pelouse ;
Mais qu’importe l’enveloppe pourvu qu’on ait missive,
Que l’on puisse exalter nos folles pensées furtives ;
Qu’ensemble on coécrive une histoire banale
D’un duo qui s’estime, en relation normale,
Désirant avant tout garder sa liberté
Partageant pour autant une saine alacrité :
L’éphémère de la fleur vous convient à ravir
A cette ultime heure, il vous faut repartir ;
Je me retrouve seul avec votre parfum
Aux fragrances non voulues d’une vie en commun ;
A plus tard, ALODIA, vous voilà repartie !
Vous êtes trilogie !
Gaieté, Esprit et Modestie !
Trois pétales si rares, même en une roseraie !
Ils me siéent à plaisir s’ils gardent leur ivraie*,
Asta luego! Tragar! Ma brune de l’oliveraie!
L Être Anonyme
* S’écarter du sillon : délirer, déraisonner…
* Ivraie : Graminée qui rend ivre…
Poème posté le 28/08/17