Tempête lacrymale
par Yonl
Tout d'abord ces nuages noirs,
Ceux qui se gonflent avec l'espoir,
Qui accumulent les douleurs à vaut l'eau,
Réserve inépuisable de sanglots.
Puis il y a la foudre et son parfum de poudre
Que l'on ne veut pas voir frapper,
C'est en tonnerre qu'elle donne ses coups d'épée
En ouvrant des plaies qu'on ne peut plus recoudre.
Le vent de ses démons ne tarde pas à souffler
Et les sacs de ses rancoeurs viennent à s'ouvrir:
C'est le déluge et Noé n'a pas son navire,
Le vacarme des larmes n'est pas même étouffé.
Ses yeux sont inondés, son esprit emporté
Et je suis dans ma barque à l'écouter,
Je lui tends la main pour la remonter
En épongeant chaque sanglot qu'elle a versé.
J'attends l’accalmie de son esprit endolori
En sachant que le soleil est lointain.
Je m'efforce de lui entonner de refrain
Et le beau temps reviendra quand elle aura souri.
Poème posté le 01/01/07