L'irrévérence
par Edelphe
L’irrévérence d’un adieu qui ne prend forme
Le mort silence impénitent qui brûle cieux
Je peux mourir dans cette absence et sous les bleus
Qui s’effacent. Tous les souvenirs qui ne s’endorment
Font un enfant à ma mémoire abandonnée
L’âme en son ventre ouvre un secret qui me tourmente
Jours et nuits hante l’énergie, la pauvre lune
Peine à émettre le bon cri, toute importune
Je voudrais fuir mon propre corps de pénitente
L’irrévérence d d’un adieu qui m’a blessée
La flamme longue au bord de rien ondule et mène
A rebrousser l’autre chemin et l’océan
Est un appel qui se distance de mon rang
La révérence est vénérée de mon obscène
Propension à chercher l’encor, m’éterniser…
Le vent s’élide qui portait nos ascendances
O J’ai rêvé quand vous n’étiez que de passage
Il ne me reste d’existant que des images
A jamais libre d’exhumer leurs incidences
L’irrévérence pour adieu, pour oublier
Poème posté le 15/02/21
par Edelphe