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Poésie libre / Last april collage
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Last april collage
par Donald 14


Lady Gaga suspendue à un Nuage-Coca-Cola ses dents goudronnées recrache un frigidaire ouvert qui nous dira enfin la vérité Critures de Cinéma 1. Les robots ne rêvent pas le soleil pleure des robes blanches à l'homme qui cri dans l'eau de peur 2. Soupe aux grosses larmes-dada et aux langues-nuages 3. Youpi ! Les satellites Russes en bois tirent sur les œuvres de Banksy En écoutant : The Men. When I Held You In My Arms Les Critures des langues-nuages et les arbres-collages sans chapeau Mes yeux sont comme le temps dehors Un peu gris un peu froid Depuis que la neige n'a plus qu'un seul œil bleu je compte les jours Les zombies cherchent partout le chanteur disparu et distribuent des entrées gratuites pour un spectacle avec des cowboys en feu qui se jettent des arbres en chantant Ce soir au-----> JUPITER GALAXY6 ANANAS CLUB COURBET OK MOI AUSSI JE SUIS INTRÉPIDE EN DIRECT DE MON CERCUEIL-VIDÉO-VOLANT DANS UN NUAGE EN HAUT DU CIEL AU DESSUS DE PRAGUE MOI AUSSI JE VEUX ALLER SUR LA MONTAGNE PEUPLÉE DE ROBOTS-MARTEAUX ENDORMIS MOI AUSSI J'AI ENVOYÉ UNE LETTRE D'AMOUR À UN ARBRE UNE LETTRE ÉCRITE EN RUSSE QUAND JE ME DÉGUISAIS EN DIABLOTIN ET PASSAIS DEVANT LES FENÊTRES D'UN HÔTEL PARTICULIER MOI AUSSI JE SUIS DRÔLE COMME LA VIDÉO D'UN RATON LAVEUR DEBOUT SUR UNE PILE DE MAGAZINES MOI AUSSI J'AI PAS DE CHANCE (Le vent = chaise vide) hurle sur les péniches en italien "Quand vas-tu repeindre la porte et les volets, réparer le robinet, acheter des piles pour l'horloge, sortir les poubelles ?" LA bouée de l'âme se dégonfle dans mes yeux un peu ivre La lumière du soleil rend tout beau Beau comme dans un livre où les paysages de Grèce sont sous une pluie de météorites Beau comme la Marquise qui s'isole pour écrire dans son cabinet frais avec son chien saucisse Beau comme Jean qui s'enduit de beurre de cacahuète pour se protéger des virus et de Marilyn Manson Beau comme le crâne chauve d'un chasseur piétiné par une mule sauvage du Missouri Je note aussi que le soleil porte une petite combinaison grise et verte avec un écusson en forme de missile brodé dessus comme quand le soleil avait une vingtaine d'années Des fantômes qui ont des visages de fumée poignardent un arc-en-ciel en plein cœur pour quelques oranges Entre mes dents pourries les mots se pendent Les mots vont jusqu'au blanchiment du bruit Les mots sont ailleurs que dans ce Cinéma de quartier qui n'a pas résisté aux séismes-collages Les mots s'interrompent quand les érables lavent le linge des nuages Les doigts des nuages recollent le ciel jusqu'à Mexico Dieu fume une cigarette en essuyant la lune convulsivement la façonnant en forme de poire, poisson, voiture, baleine, glace italienne, chevaux blancs accoudés au comptoir d'un bar Les rues de Paris sont vides Que se passe-t-il dans le monde ? La nuit fond sur les toits gris des maisons Fenêtre sur 2 enfants qui se jettent de la farine dans les rues de Jérusalem Fenêtre sur l'usine de pizza qui n'a jamais été aussi loin Fenêtre ouverte dans ma poitrine sur un homme vert lumineux qui imite le bruit des vieux trains à la perfection Fenêtre sur les yeux d'un hiboux furieux d'avoir froissé son costard de l'Impérial College London Fenêtre sur le regard inquiétant d'une fleur enflammée Non Pitié Ne me brûlez pas, je ne suis qu'une fleur Fenêtre sur un rat squelettique sûrement très malade que personne n'achève même pas le musicien fantôme de jazz américain qui grimace toujours dans les gares lointaines Paris la vieille ou dans la banlieue muette où le temps s'est comme arrêté ODEUR de bières-Camus j'oublie les poèmes désopilants et la pluie qui tombe à l'intérieur de ma tête Hier a le goût d'un milkshake à la merde Comme un astronaute qui pleure la terre se reflète dans mes yeux jusqu'à New-York J'ai peur de redevenir un squelette argenté dormant sous les ponts dans un œuf de cristal Les rues de Paris sont vides je le répète à mon chien qui écoute tous les tubes de Céline Dion le sexe en érection les dents qui saignent Policiers cachés dans un nuage-méduse Quand Paris était une chaussure noire géante Arbres flottants dans les tasses de café L'ombres de quelques passants rétrécissent en s'éloignant avec des bouquets de fleurs à la main dans l'image jaunie par le temps ANGE MORT QUI A DES CLOUS DANS LA BOUCHE MARÉE D'ÉTOILES UN SERPENT DANS L'HERBE CACHÉ DANS LES IMAGES Sur ma tête il y a un spectacle de marionnettes en flammes mais je ne peux pas le voir Les rues de Paris sont vides De la purée se colle aux nuages



Poème posté le 18/02/21 par Donald 14


 Poète
Donald 14



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