En conversant
par Habenaria Radiata
Es-tu de la nature elle-même ou d’un autre fait ?
Ou bien tu n’es que cette prière qui me malmène !
Car après tout toutes les anarchies ont leurs fêtes.
Et pour les humains, œil pour œil est-ce là le phénomène ?
« Mais ton œil est-il l’égal de celui de tes frères ?
Les époques ont-elles vu les lourdes amplitudes ?
L’injustice n’a-t-elle pas pour miroir l’injuste ?
Demain tous égaux…. Comment me nommerez-vous Oh Juste ? »
Tu dis que la nature n’est pas égale pour tous ?
Ainsi l’avenir n’est pas seulement ce que j’attends.
Cruel ! Veux-tu de moi que l’un de mes rêves s’émousse ?
Qu’est ce donc ton univers, toi si peu sensible au temps ?
« Je suis donné différemment à tout enfant
Je ne suis que l’idéal des grands opiniâtres
Qui déconstruisent, reconstruisent, toujours vers l’avant
Et seront eux remplacé par de nouveaux palâtres
Je suis pieds et poings liés votre égal à cet instant
Car moi-même je ne sais de quoi demain sera fait
Suis-je une utopie, un chemin de crois, ou l’ordre de l’an ?
Pourtant, je me sais être une parmi les attraits.
Mon tribut est déjà donné, des dons : la mort, la vie,
Et l’éternité pour ceux qui ne sentent pas l’ennui.
Ecoute, le Tout sait de quoi il en retourne lui
Fidèle en toute chose je trône sur son parvis »
Pour te comprendre il me faudra donc bien plus que de l’encre
Saisir la mathématique d’une vielle horloge.
Rien ne se perd en effet, Le Tout autour se transforme
C’est à moi d’y mettre à bon grès, les fond et les formes.
Sondez
Poème posté le 05/10/17