Fumée de machine
par Sébastien Bidault
Comme à l’extérieur de la machine, en suivant
Les courbes d’amour à la vie qui finira,
Je fume à la vitre vers les murs rougissants
Et le COVID traîne sur les trottoirs en bas.
Barcelone est paisible et je suis en santé,
La bonne, je finis la bouteille de vin
Dédiée à cette Saint-Valentin esseulé.
J’ai l’habitude, je m’en porte, j’écris sain.
Mon récit de vie pour la machine s’effile,
Coton, ouate et gros yeux qui scrutent ma peur vile.
Or dans le milieu de la nuit, j’oublie le son
Des reproches et des mots de contritions du fort.
Je saute de ville en ville, le courant fond
Sur les pierres et bulle l’ivre matin qui dort.
Poème posté le 21/02/21
par Paul Konstantin