S’il faut voyager dans la mémoire,
Et dans les chapitres
Que je t’ai dédiés,
Je revois ton visage,
Quelque part réapparaissant
Au détour du chemin,
Et je passe le doigt sur ton sourire,
Malgré les rideaux de pluie,
Qui rebondissent sur la terre,
Et l’ammolit pour mieux feuilleter,
Les pages du temps dilué,
Inondé d’émotions .
L’œil reste envoûtant ,
Le regard énigmatique ,
Imperméable
A la déroute des ans,
Partis et disséminés,
Au petit bonheur,
Mais le souvenir,
Lui, resté intact,
Retrouvé dans l’écriture fine,
Couchée dans tes lettres,
Comme l’enveloppe ouverte,
D’un poème permanent .
Même, si tu n’es plus…
( comme on dit ) .
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RC