Coda
par Tanit
La terre
Ce ventre rond de mère
S'est fermée
Et veille sur toi
Comme un ventre de femme
La terre s'est creusée
Pour mieux te recevoir
Et sur ce ventre ouvert
Quand ton heure est venue
Sans bruit tu t'es couché
Comme tombe l'espoir
Les herbes bousculées lentement se redressent
La forte odeur du soir exhale son ivresse
Dans le vent qui s'attarde à sécher mon visage
Déjà la nuit qui vient efface ton image
Tu as rejoint la terre
En elle te dissous
Tandis que le temps va
Détruit tout
Et s'en fout
Il efface et refait
Recommence toujours
Comme il m’effacera lorsque viendra mon tour
Poème posté le 27/11/17