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Poésie libre / Au rythme des saisons
           
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Au rythme des saisons
par Anacreodes

Highslide JS
par Berna


Au rythme des saisons, une vie se déroule Sans jamais s’arrêter, inlassablement coule Un parcours inconnu qui à chaque moment Peut changer de visage et de cheminement Un voyage tranquille ou parsemé d’obstacles Des ennuis, des tourments et parfois des miracles Des bonheurs, des malheurs qui ne sont attendus Des soucis, des désirs, des plaisirs imprévus C’est la pluie, le soleil, la lune et les étoiles Lumière dans l’esprit, la danse des sept voiles Des sentiers parfumés, des cailloux qui font mal Des fossés emboués, des ponts sur le canal C’est aussi le désert, des folies, des sourires Des chevaux au galop, des meilleurs et des pires Des forêts de sapin et des jours merveilleux Des nuits de cauchemar et des océans bleus Au rythme des saisons, une vie se faufile Des hivers au printemps, l’été qui se défile L’enfer au paradis, des barreaux sans prison Un ami qui s’en va, un verre de poison Neige dans les vergers, rires des demoiselles Un bateau échoué, promesses en dentelles La bouteille à la mer, le reflet d’un miroir Et tous ces pas perdus dans un si long couloir C’est la foule et le vide avec un temps qui lasse Un baiser dans le cou pour une ombre qui passe Un regard au lointain vers un clair horizon Celle qui vous déçoit à perdre la raison C’est toujours au réveil un monde qui s’agite Le chant du rossignol, un intrus qui s’invite La peur du lendemain, des aveux, des souhaits Des cris et des soupirs, des mots et des regrets Au rythme des saisons, une vie s’effiloche Roulements de tambour, tintement d’une cloche Orages, désespoir et rosée du matin Un bouquet de lilas et des draps de satin C’est un nouveau départ, hasard d’une rencontre Combien de temps perdu à regarder sa montre Un train qui tourne en rond oubliant ses wagons D’étranges voyageurs sur le quai furibonds Un rendez-vous manqué, tant de désinvolture Et des boulets aux pieds, la fin d’une aventure Des revers mérités et l’envers du décor La médaille d’honneur pour la chasse au trésor C’est Noël au balcon quand les rideaux se tirent Des tisons au foyer qui dans l’ennui soupirent Un ciel devenu lourd sous le poids des flocons Un vin trop aigrelet pour vider les flacons Au rythme des saisons, une vie se déchire Quelques mauvais frissons et s’écroule l’empire Disparu le passé dans les sables mouvants Englouti l’avenir sous le feu des volcans Grince le violon, se taisent les trompettes Souffle le vent du nord attisant les tempêtes Un chemin malaisé, trop lourd est le fardeau Les pieds n’avancent plus et se courbe le dos L’esprit heurte les murs et se prend dans un piège Le corps est fatigué, il recherche le siège Les yeux se sont voilés, les mains ne s’ouvrent plus Les bruits sont des échos aux sons sourds ou aigus Soudain un arc-en-ciel et se tait le tapage Un faisceau de couleurs illumine l’image Un chant mélodieux, une voix qui vous dit Vous êtes arrivé, et voilà, c’est fini !

Je n'ai pas réussi à faire plus court, tant de choses à dire, merci de m'avoir lu jusqu'au bout.

Poème posté le 07/11/09


 Poète
Anacreodes



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 Illustrateur
Berna



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