Tes hanches d'argile
par Eliande
Je dirai quelque jour la nuit
De ton regard - rêve mystique
Muse grave au charme cynique
D'où l'amour, pâle, s'est enfui.
Grave, ta main sème l'aurore
Et les soirs d'extases livides
Je tremble seul en ce lit vide
De te craindre plus que la mort.
Ton œil parsème d'astres d'or
Mon corps tendre et nu qui s'endort
Brisé par tes hanches d'argile.
Grave et fière dans ta douleur
- Bel ange d'ombre et de splendeur -
Epargne ce cœur si fragile.
Poème posté le 01/04/21
par Eliande