Mes aiguilleuses du ciel
par Kerdrel
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Au jour de ma naissance aucune fées hélas
Penchées sur mon berceau, pieuses pourvoyeuses
Pas le moindre rouet, ni pommes vénéneuses
Quelques rêves brisés de miroirs sans éclats.
C'est dans mon ciel de lit, où tout volait très bas
Que j'ai vu apparaître enfin des aiguilleuses
Qui bercèrent mes nuits, jusque là si piteuses
En lecture d'abord l'une a guidé mes pas.
Une autre bienfaitrice a levé l'embarras
De mes expressions parfois calamiteuses
De mes fautes aussi, en français trop nombreuses
M'apprenant à surtout ne pas baisser les bras.
Puis celle que j'appelle enfin ''la reine mère''*
Peut du vil chenapan, à présent être fière.
Le lundi 5 avril 2021 ©
* Le même âge que la reine d'Angleterre
à ces femmes qui m'ont fait...
Poème posté le 05/04/21
par Kerdrel