Solécisme
par Salus
« Je donnerais les vêpres magnifiques
Du rêve, et leur or vierge pour un quatrain,
Destiné à une tombe ou à un bonbon, qui fût réussi. »
S - Mallarmé
Nulle muse en une nasse
Poreuse fatalement
N’exclurait à ce Parnasse
Clos l’hypothétique aimant
Dont la force ferait sas.
Si les ors se sédimentent
Sous le toc de quelque strass
Quand d’aucunes proses mentent,
Des abîmes du rimant
L’impersonnelle menace
Nue au puits ingénument
Hanté d’extase tenace
Fera que ces fruits fomentent,
En étrange alcool, hélas,
De vieux rêves qui fermentent
Pleins d’hideux catoblépas !
Poème posté le 05/12/17