L'en marche ! c'est yes ?
par Stapula
(I)
Macron ! c'est l'heure de la retraite,
Dans l'air manu militari,
Ta populace, sur la crête,
À bout, sort présent, futur pourri. (bis)
Toi, l'artisan de sa souffrance,
Ersatz de Jupiter raté,
Saboteur d'acquis dératé,
Crains d'être bouté hors de France.
Refrain
Sans ton mea culpa,
L'étouffoir sur antan,
Va-t'en, va-t'en
Qu’un souffle pur
S'en vienne tel autan.
(II)
Tu n'as pas tiré bénéfice
Du passé, de ses errements,
Point lumières au box-office
Sarkozy, Valls, piteux monuments. (bis)
Basse leur attitude vile,
Les quidams, loin d'être vernis,
Par leurs manigances punis,
Tout près d'une guerre civile !
( Au refrain)
(III)
Pieds, poings liés, laquais des riches,
Tu leur cèdes toujours plus d'or,
Le sol, lui, davantage en friches,
Chaque mois des nantis fructidor. (bis)
Si le coq gaulois se rebelle
Penses-tu Chevalier Macron,
Dès le premier coup d'éperon,
Prétendre te faire la belle ?
(Au refrain)
(IV)
Il est grand temps que tu dégages,
Faux ton prime allant de pur-sang
Par tes coups fourrés : tes bagages,
Le pays mis tant à feu qu'à sang, (bis)
Toi, le cerveau des morts, blessures
De gens nuls, pour toi, des manifs,
Armes de guerre, point canifs,
De ton quinquennat flétrissures.
(Au refrain)
(V)
Pandémie ô combien utile :
L'état d'urgence voit le jour,
Vital s'imposant au futile,
Ton dada, de dadais, l'abat-jour (bis)
Sur les sport, culture et boutique
Sachant maîtriser les contacts
Pour des bon pied bon œil intacts,
Du tout ad hoc ta politique.
(Au refrain)
(VI)
Toi plus à droite que Marine,
Ton cher Medef loin du bâbord,
Tes actes parlante vitrine
Excluant que tu changes de bord. (bis)
Mieux qu'à Napo l'île lointaine,
Offshore, est un vrai paradis
Pour toi, Vert, Grand Maître ès radis,
Des clous les cours de La Fontaine.
(Au refrain)
(VII)
Serein sur tes nouveaux rivages,
Tu pourrais suivre les dégâts,
Les casses, ruines et ravages,
Nul ton laissé-pour-compte, mon gars. (bis)
Tu maintiendrais, canon d'outrance,
La morgue de qui ne démord,
À ton actif plus d'une mort,
Que tu l'aimas, l'aimes la France.
(Au refrain)
VIII
Puisse exister une personne,
Phare, flambeau de l'unité,
Faisant qu'un glas jamais ne sonne,
Luttant pour la souveraineté, (bis)
S'impliquant pour qu'on débâtisse
Notre devise, du bidon,
Ses trois termes à l'abandon,
L'unique qui vaille : JUSTICE.
Refrain final
Le droit, digne horizon,
Pour le faire advenir :
S'unir, s'unir,
Tout un chacun,
L'espoir en l'avenir.
Le 8 avril 2021.
(Pensement sur l'air de La Marseillaise)
Tue-moi, je te tutoie.
Poème posté le 08/04/21
par Stapula