Pivoine
par Recreation
Qu’il pince de ses dix doigts les colonnes de la pluie
Qu’il gratte avec ses ongles les cordes de l’averse
Ou joue dans le feuillage que la lumière traverse
Qu’il s’accorde à la pluie aux rayons du soleil
Sitôt que le vent joue je me change en gitane
Sa musique m’ensorcelle tant elle parle à mon âme
Et mon être prend feu et je jette des flammes
Alain
Poème posté le 20/04/21
par Recreation