Sarcophage
par Alphome
A force de passer sur terre
En coup de vent
On finit
Par se retrouver dessous
Atone, foudroyé
D’abord nu, sans dessus
Comme au premier jour
Comme un ver
Cadavérisé
Exsangue et pâle sur l’acier
Grise et glacée préface du mangeur de chair
Puis, vie et trépas abouchés
Habillé, recoiffée, maquillés
Pompes en avant
Pour faire croire doucement aux petits enfants
- Aux tristes moribonds de demain -
Que la mort a le sel d'un long mensonge ensommeillé.
Poème posté le 27/04/21
par Alphome