La Porte des cieux
par Ouakaman
Un vers à soie construit un fil,
Une pelote se déroule, facile.
Ariane n'aurait pas dû, offrir son âme
Au premier venu ; je répète
Quand le vignoble divin empêche
Le sacre du fils,
Les Dieux sont odieux,
L'imaginaire, factice.
Quel beau gâchis toute cette précipitation !
Le veau ne servant alors qu'à nourrir le lion.
A oublier de prendre avant de lâcher-prise,
On tombe, on glisse, dans le précipice.
Alors traversons les écueils humides du labyrinthe perdu,
Osons affronter le monstre cornu,
Car de mémoire de demiurge,
Il n'est de moi qui n'est vaincu,
Sans y avoir laisser son dard.
A mort la chrysalide !
Tel est le prix de la sortie.
A vouloir fuir à reculons,
On manque la mire de Cupidon.
inspiré par L'Oedipe intérieur, Annick De Souzenelle
Poème posté le 13/01/18