La luxureÀ vouloir aimer et se faire baiser,
Qu’a-t-elle eu de ces amours, chère Cybèle ?
Tout son corps et sa peau à se débaucher
Dans sa chambre, sur son lit à se vautrer ;
Ô, nulle affection, en son âme charnelle,
N’a pu triompher sa fougue sensuelle.
Tous les vices et les excès sensuels
Ne valaient pas la tendresse d’un baiser ;
Lascives voluptés et plaisirs charnels
L’ont rendu triste et morose ; elle ! Cybèle.
Pourquoi le don de soi doit-il se vautrer
Sur les fauteuils du sexe pour se débaucher ?
Le pervers tel un immoral débauché
Recherche par instinct la chair sensuelle.
Pour assouvir ses besoins, il l’a vautré
Sur un pouf porno et là, il l’a baisé
Sans amour et compassion ; elle ! Cybèle.
Dommage, il a gâché sa beauté charnelle.
Doit-on condamner l’érotisme charnel
Par une chaste censure et débaucher
La sensualité ; si chère à Cybèle ?
Doit-on éradiquer l’amour sensuel
Pour des plaisirs fastidieux, pour un baiser
Monotone ou endormant à se vautrer ?
Freud connaît bien l’amour complexe : vautré
Sur son divan, Œdipe à la voix charnelle
En appelle à ces mots : vous avez baisé !
Cherchez le père, vous êtes débauché !
Cherchez la mère, la femme sensuelle
Se transformant en douce et belle Cybèle.
Un jour, j’ai invité chez moi la Cybèle,
Qui s’approcha près de moi pour me vautrer
En me donnant le délice sensuel ;
Elle m’incita au bien-être charnel
En chassant ma crainte d’être débauché.
Je fus au septième ciel par son baiser.
Or, j’ai baisé avec la jolie Cybèle
Ne me sentant point débauché et vautré
Par cette femme charnelle et sensuelle.
(Forme : sextine)