Le héros et le félon
par Verbo
Afin que son destin se fasse
au héros, il faut un félon
et que trahisse un Ganelon
pour qu’à l’histoire un Roland passe
comme un reproche au dégueulasse.
Au bien va le mal son doublon,
côte à côte, l’un fort selon
ce que laisse l’autre de place,
comme deux jumeaux, trait pour trait,
et dont celui-ci ne serait
sans que celui-là ne puisse être,
restant l’un à l’autre attaché
comme un serviteur à son maître,
qui vit dans son ombre caché.
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Ils cheminent côte à côte, l’un poussant l’autre à la faute.
Poème posté le 17/01/18