La ruelle découpée
par Sébastien Bidault
Ruelle amarrée d’ombre, à mi-pente Acropole,
Entre deux passages, trois pas, lourdes semelles,
Marche longe ou transverse ou vallonnée par sol,
Glisse du marbre sourd, et ciment se craquelle.
Soufflerie de frigo, s’enfle de par babil,
Bilboquet touristique or pour telle sa porte
Verte est close en clé brune et pissenlit, habile
Ferronnerie, à cran soudure en fouille forte.
Nuages assemblés en vague contre tige,
Pull crépi tombe neige or, mains courantes figent,
Pour ta ruine de tags, électriques cols câbles,
Clipsés au mur, là où lunettes à l’œil collent,
Ondulent lignes et bois poteau en biais si stable,
Carré de soleil, ombre et feuilles bariolent.
Poème posté le 10/05/21
par Paul Konstantin