Le jour sombre dans la nuit éveillée
Ses vestiges pleurent sous les étoiles
A l'ombre des illusions sur les voiles
Du temps claquant dans l'infinie beauté.
Dans l'enivrement des clartés bleuies
Les astres retiennent la nuit mourante
Sur les berges de la mélancolie
A la dérive sur l'écume errante.
Les étoiles ornent le jour passant
Dans la pâleur de l'éther enivré
Sous les flocons d'or de l'astre aimant
Au-dessus des ondes énamourées.
La lune s'immerge dans les nuées
Pour effleurir ses pensées exilées
Dans la splendeur pourpre de l'univers
Voguant dans la symphonie de la terre.