Plus loin
par Hache
Les émirs étourdis rassemblent des pellicules
Aux turbans détrempés s’attachent les lucioles
Enivrées des perles de loukoums infusés
Affalés, les membres affaissés
Les guerres du sucre ne sont pas terminées
Un sofa mâtiné grésille sous un feu
Alors que ses entrailles digèrent sans reste
Des flots de sueur avinée
L’eucalyptus scarifié
Supplanté par ses frères
S’élève, autour de cafés imbriqués
Son écorce écaillée
Parsème la terre de Sienne
Tapisse les ventricules.
Poème posté le 24/05/21
par Hache