Chattemite abyssine
par Salus
Toi, la fenêtre de mes yeux,
Ce reflet de la vitre inverse
De tes yeux luisants sous la herse
Adorable, un cil délicieux !
Emue, emmêlée à l’envie,
De tes amours qui sont les miens,
Tu vas goûter ces petits riens
A la morosité ravie.
Nous ne nous aimerons que mieux ;
Tu seras sage et moi soigneux,
Tu feras la chatte perverse
Qui fixe, d’un regard ancien,
Le chaste espace saturnien
De ma psyché torve asservie.
Poème posté le 15/02/18