Cité perdue
par Hache
Les tours hautes et basses,
à la verticale des nuages teintés de rouge.
S’interpellent par jours de grands vents.
La falaise rongée de pionniers troglodytes,
en bas les toits de tuile crevés.
Des ruelles en pagaille, assez
pour se perdre.
En dessous, un enchevêtrement d’égouts
et de bêtes fantasques, oubliées.
Les places de marché, de palabres, d’exécutions,
sous les arcades, des recoins de passe. Des fontaines sèches.
Les jardins enfin, luxuriants.
Ceux, à l’abri des murs,
où se retrouvent les amants.
Poème posté le 11/06/21
par Hache