Sans confusion
par Aurorefloreale
Sans confusion se trouve documents,
Combien passe le temps vite
Et ces plis on ne les évite
C'est un devoir de toujours payer.
Payer pour avoir travaillé,
Payer pour un jour s'être éveillé
Au milieu de tous ces papiers,
A eux tous, la vie est liée.
Sans confusions mais avec beaucoup d'allusions,
Se traite ce mauvais dossier,
Et ce n'est de poétiser qui peut le changer,
La trame des impôts s'augmente de points ,
Quelques sous sont déjà loin dans la tirelire de l'état,
Et que faire pour changer cet état?
Il dépense lui sans compter , sinon sur nous
Pour à nouveau remplir l'escarcelle,
La vie ici est bien cruelle!
De nombreux calculs s'ensuivent
Sur des colonnes ad hoc
Imaginez donc le choc,
Pour avoir droit de vivre
Il nous faut casquer.
Jour de fortes migraines,
S'exhibe la mauvaise humeur,
L'administration sans cœur
Nous ferait sois disant faveur.
Se prépare l'aspirine
Tous ces chiffres serinent
Qu'on a voulu vivre
Avec quelques vibres
Pour éviter que la vie décline.
Alors courage , il faut remplir son devoir,
Sans même jamais avoir un espoir,
Les impôts ne sont bonnes poires,
Tout cela est bien illusoire,
D'espérer pouvoir le croire.
Le nez sur le papier administratif
Pour cet emploi collectif
Papier d'économie bien entendu
Horreur de les avoir reçus, suspendus.
Au plus vous travaillez , courageux
Au plus vous payez , c'est outrageux,
Vaut mieux lambiner , ne rien faire
Et vous êtes récompensé , faut le faire...
Et le petit retraité qui a voulu économiser
Pour fleurir un peu ses vieux jours,
Faire de sa vie une merveille,
Est contraint à présent de compter ses sous,
Pour être certain de pouvoir encore vivre, quelle misère
Envahit tous ces pauvres êtres...
Alors , allons chercher conseils
Auprès de nos pareils
En espérant un miracle,
Rien n'est annoncé dans les oracles
Tout nous semble nouvel obstacle.
Et quoi dire de ce PDG
Qui reçoit amendes
Sur vive commande,
Il a mal calculé
Son comptable s'est trompé,
Pas de chance
Le voilà SDF, sans plus rien
que ses larmes pour pleurer
et les ponts pour loger,
Y a de quoi s'interroger?
Et dans les couloirs sombres,
Se discutent déjà pour l'an prochain
De nouveaux complots , c'est certain,
L'imposition est un bien lourd chemin
A parcourir , on y est astreint!!!
Me laisse un goût amer
De penser aux abandonnées sur terre
Qui ne peuvent vivre que dans la misère
Sur une terre devenue austère.
Le gouvernement parfois ment
Et suite aux impôts douloureux ,
Bien des gens se retrouvent malheureux,
alors que l'on leur annonçait un futur heureux!
On ne peut guérir tous les maux de la terre
Mais on peut soulager des misères
Des personnes ayant été laborieuse
Sans pour autant, avoir pu rester rieuses.
Il y a longtemps que le pot commun est
Eparpillé aux quatre vents,
attention aux ratures , vous deviendriez pénitent!
Ecrire en calligraphie vaut mieux,
Car fatigué est le contrôleur
A chercher partout la petite bête,
Il ne s'agit pas de jouer à la bête.
Tout est inscrit , enregistré,
Pour que l'année prochaine se trouve faille,
Un petit rien qui n'aille
Et rebelote, il faut à nouveau casquer
Avec de bon intérêts calculés
Régaler!
Dans le doute , amendes à la clef
3 années en marche arrière,
Un préposé nommé d'avance,
Sachez de lui , prendre distance.
comment peut 'on envier les autres dans ce domaine, celui qui travaille le plus est puni pour cela et paie le plus haut pourcentage possible , pour compenser celui qui n'en a rien à faire de travailler, parfois c'est de sa propre volonté que certains préfèrent chômer, combien cela est moins coûteux!!!
Poème posté le 01/03/18