Le Corma et le Recron animaux qui en imposent
par Rimatouvent
Un corbeau qui avait potassé La Fontaine
Sur un arbre perché dégustait une noix.
Un renard dont la banque avait filé la laine
Au pied du végétal fit entendre sa voix.
Emplumé, sachez le, il faut que cela change
Ni à gauche ni à droite il faut être partout
Tout ce qui est ennui, tout ce qui vous dérange
Je vais l’ordonnancer et le mettre à mon goût.
Et de l’économie ayant un grand besoin
Je taxerai la noix et le noyer aussi
Mais je serai subtil et prendrai un grand soin
De ne pas imposer la forêt des nantis.
Le corbeau s’arrêtant de grignoter sa graine
Dit de l’expérience vous n’avez pas le sel
Je prédis que les taxes qui feront votre aubaine
Mettront dans le pays un notable bordel.
À cocoricoter de loin en vos voyages
Ou à vous balader en faisant des discours
Si le peuple subit vos onéreux dommages
Il pourrait détester vos médiatiques cours
J’avais pris l’habitude d’un pouvoir contestable
Mais le temps cumulant les sottises d’antan
Il faudrait un savoir qui se montre capable
D’aider tout les petits et pas dans cent sept ans.
Quant aux expatriés que l’on prive d’impôts
Vous ne les verrez plus ils garderont leurs sous
De les faire revenir, ça n’y comptez pas trop
Pour un entreprenant rien n’est simple chez nous.
Vous voulez des emplois éduquez aux métiers
Les excès de services deviennent des méfaits
Remplacez ceux que l’âge exclut de tous chantiers
Des vétustes, au pouvoir, on subit les effets.
On aime le renard s’il a des résultats
Et s’il prend des mesures qui soient compréhensibles
Ceux qui parlent ne sont pas souvent sur le tas,
Les corbeaux surtaxés sont des oiseaux terribles.
Enfin rétablissez un subtil équilibre
Entre les discoureurs utopistes couteux,
Et l’actif qui peut si l’état l’en rend libre
Faire aller le pays vers des demains heureux.