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Foutaises !
par Salus


Estuaire ou laid suaire Offerts par la vie amère, Puissions-nous mener bon train L’existence - et vivre un brin ! Sens-tu du vent la caresse ? Quoi qu'on fasse, rien ne presse, Car la farce, au terminus De nos frasques, reste l’us ! La Garce en rit de sa grande Bouche sans chair où les trente Deux dents, carnivorement, Claquent, drôle d’ornement, A ce crâne de Camarde Qui, dans tous les cas nous harde ! N’y échappent, point princeps, En principe qu’aux forceps, Seuls le messie ou la sainte, Mais des autres la mort, mainte Fois, prit l’âme entre ses doigts, Pour serrer, jusqu’aux effrois Définitifs, l’humble ouaille Qui vivait pauvrement, vaille Que vaille, (ou quelque empereur) Or, tous sauf le sage ont peur - Et le fou ! - de ce message Récité quel que soit l’âge : « Etre est cher, mais tu cherras Aux linceuls, qui sont les draps Faits du lin que la fin tresse. » Sens-tu du vent la caresse ? _______________________________



Poème posté le 14/04/18


 Poète
Salus



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