Dans l'immensité bleue où les nuées abondent
Pleure l'éther langoureux au-dessus des ondes
S'entrelacent les nébulosités charmées
Elles s'oublient dans le jour, elles s'ombrent de clartés
L'empyrée vogue dans les harmonies aimées
La passion se perd dans la vérité féconde
Sur le flanc soyeux de la brume cristalline
La beauté se meut dans la symphonie divine
Sur l'aile embrasée des rêveries sibyllines
L'invisible aux accents d'éternité s'inonde
Les eaux se drapent d'une manteline bleu nuit
Parcourue de frissons insensés qui s'enfuient
Vers l'horizon éperdu irisé d'envies
Les vapeurs solitaires empourprent les ondes
Les nuages roses surnagent dans le vent
Et goûtent le sel des lèvres de l'océan
En s'immergeant dans le souffle énivré du temps
Le ciel érupte sur les ondes vagabondes
Zadjal en alexandrins.
Ce zadjal fait suite aux très beaux zadjals de Kerdrel, Ombrefeuille et Thibault sans oublier celui d'Oxalys.
Merci Kerdrel de me l'avoir fait découvrir.