L'océan
par Maiko
Virile machine à produire l'existence,
Sur les chemins de Terre on bute sur ta peau,
Du père et du fils, tu tiens la mère à distance,
Et du ciel ton miroir tu en fais un chapeau.
Toi qui sans églises, sans fards et sans drapeaux,
Obéis à tes lois naturelles, divines,
Tu portes en ton cœur ce qu'il y a de beau,
La force on ne sait où en ton sein se devine.
Lit de saphirs tantôt froid tantôt exotique,
Robuste comme un dieu sous le vent, le tonnerre,
Soulevant la colère de son arme atypique,
Et sachant s'adoucir par un air débonnaire.
Tu es la terreur des puissants aventuriers,
Le mystère de ceux dont la terre est bien ronde,
Tu es la beauté vraie, robe du couturier,
Terrestre, tu es dans les paradis du monde.
Poème posté le 24/04/18