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Poésie libre / Impro vaccin/passe
              
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Impro vaccin/passe
par Sébastien Bidault


Pour le vaccin et le passe sanitaire, je suis hésitant. Alors je donne des éléments. Déjà, j’avais écrit « Le vaccin brille comme une étoile de peu », dans un poème en octobre. Cela m’est venu comme une image inconsciente. C’est une bonne solution, mais peut-être que sur la longueur, avec d’autres variants, cela deviendra moins efficace. Il faudrait peut-être voir à travailler plus les traitements pour la suite. Après je suis vacciné et j’invite tout le monde à se faire vacciner. Même si j’ai un ami qui a peur du vaccin ARN parce qu’il a des problèmes de cœur. Il préfère attendre le nouveau vaccin Sanofi. Mais le vaccin ça évite des morts, c’est le plus important. Après dans le passe sanitaire, il y a une dimension de contenant/contenu. La terrasse deviendra un évènement, non daté c’est vrai, contenu dans le passe sanitaire. Comme un évènement Facebook. Tout événement culturel devient un contenu en ce moment. Cela brille moins. La culture devient un contenu. Selon moi la culture c’est le contenant. On peut dire passe au lieu de pass. Du coup, la culture c’est le passe et les applications associées. Il y a intérêt à garder la main sur le passe et les applis passe ou événements, si on veut toujours apporter une culture particulière en France, pour nous et le monde. On a l’impression qu’on ne travaille plus pour les intérêts français, mais d’autres intérêts qui se dilapident dans les espaces. Cela donne moins envie d’être responsable. Et il y a aussi une notion de mouvement. Il y a une barrière de passage en plus. On partage la santé. On partage le risque aussi. Il y a une méfiance qui s’installe. Mais là c’est un risque mortel direct. Alors que pour la cigarette il est beaucoup moins grand tout de suite. On pourrait tolérer la cigarette derrière le passe. Il faut s’assurer que cela reste exceptionnel, parce que cela sépare les gens. En même temps, on est déjà pas mal individualisé. Aussi, le collectif est dans le fait de se faire vacciner pour les autres même si c’est surtout pour soi. On ne sait pas d’où vient le virus, il passe sans qu’on sache qui l’a passé à qui. Le vaccin ne semble pas arrêter la transmission. La culture, c’est la transmission de savoirs et valeurs qui unissent. Heureusement, pour l’instant, il n’y a pas de passe pour ouvrir un livre. Il y a la notion de caste des vaccinés aussi alors qu’on est des habitants.



Poème posté le 17/08/21 par Paul Konstantin


 Poète
Sébastien Bidault



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