Le monde perdu
par Charazed
Monsieur, m’invite à danser
Il voulait tellement s’amuser
Lui, qui semblait tout contrôler
Se prend t-il pour le faux- dieu qui n’a qu’un œil ?
Ignorant, qu’il ne va faire que son propre deuil
Qui pour tuer une soi-disant mouche
Ne trouvant aucune règle dans sa poche
Sollicite une troupe de poètes
Mais en réalité, ils faisaient partie d’une secte
Cette mouche, que même votre génie, n’a pas pu l’écraser
Vous obligeant ainsi, à jouer de la comédie
Et combien votre joie, était grande
Le jour, pensant avoir trouvé la faille de Sherazade
Devant, cette carte de fragilité
Qu’elle-même, vous a jeté
Pour découvrir, jusqu’où, le diable vous le remplacez
Au début, je ne sais si sympathie que j’éprouvais
Ou, si en découvrant le crabe, j’ai compati
Mais, au fil du temps, toute la réalité, je la voyais
Car, sherazade, sait décoder ce que les murs de votre demeure, chuchotaient
Monsieur, je doute bien fort, que vous savez
C’est quoi « aimer »
Votre pareil, qui se croit intelligent
Ne peut être qu’un serpent
Avec ses vilains yeux, exprimant le néant
Monsieur, apprenez à vos ami(e)s
Si dans votre monde, on ose parler d’amitié
Que quand on nait souillure, on ne souille pas l’impur
Par contre, on n’aime souiller que le pur
Mais, j’avoue que le seul mystère, que je n’ai pu élucider
C’est quand, le soi-disant déhanchement, il vous a choqué
Alors que vous bénissez la pornographie d’à côté
J’en rie, quand je me rappelle, ce que m’a dit
Un de votre troupe : J’écris des « Public averti »
Mais, je suis timide et mes pensées,
En plein jour, je ne peux les exprimer !
Qu’il était maladroit ce comédien
Rejoindre son ancienne tour, lui vaut bien !
Ce passage, dans votre cité
N’a que confirmait mes premières idées
Les monstres n’ont jamais cessé d’exister
Et il faudra toujours être muni
D’armes et de bouclier
Je vous quitte aujourd'hui
Car dans votre monde, on ne sème que de mauvais fruits
Mon monde à moi, un jour, je vais le trouver
Car, « Contre toi désespoir! », je ne cesserai de chanter
« Miroir, miroir…Qui je suis ? »
Poème posté le 06/06/18