Le Verger de la Kabbale
par Zeev stern
Nul ne l’ avais vu, qu’ en songe
Cet Arbre de Vie , au fruit interdit
Dévoré des vers du mensonge
Tout chargé du venin de la folie
Ben Azzay y penetra et ce qu ‘il vit
Heurta son coeur d ‘agneau pur
D’ un coup aussi terrible que dur
Le Rabbi ne pu encore rester en vie
BenZoma, le vraiment trés vertueux
Qui lui aussi , entra dans le Pardès
Poussé par son instinct curieux
Perdit sa raison , fou de détresse
Rabbi Elicha , qu ‘on appela l ‘Autre
Vit la Vérité en face et pris de rage
Son glaive brandit , sans Patenôtre
Du Jardin Mystique, fit le saccage
Seul Rabbi Akiba le très, très sage
Le visitant, armé de sa seule raison
Engendrant puissance et courage
Revint fort et sauf , en fit moisson
Nous enseigne, cette vieille légende
Venue du fond des lointains temps
Que seuls bon sens et jugement
Sont les cuirasses qui nous defendent
Pardès : en Hébreu "Verger" ayant donné "Paradis"
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http://rabbimeir.chez.com/LES%20QUATRE%20DU%20PARDES.htm
Poème posté le 10/06/18