Sonnet
par Salus
Après l'or du pain sur la table,
L'offrande d'un sourire vrai,
La manne que je recevrai
Te semble t-elle contestable !
Que je boive un peu d'eau potable
En m'asseyant dans l'ombre – au frais -
Avec le soleil en ses rais
qui fendrait, tel l'oiseau, l'érable,
Démesurée aspiration ?
Car tu dis que je vous spolie,
Avilissant votre nation ;
Qu'il me faut nourrir en silence
De ce vin dont je suis la lie,
La démocratique béance.
Poème posté le 22/08/18
par Salus