La petite fille aux oiseaux
par Loren
Elle intimait l'ordre de dormir aux oiseaux
Qui tombaient dans une singulière léthargie
La petite fille aimait tant ses doux amis
Qu'elle les berçait sans désemparer de ses mots
Les créatures dans ses bras s'abandonnaient
En éployant leurs pattes vers le sol transi
Ses doigts parcouraient les paupières alourdies
Qui finissaient toujours par se cadenasser
Leur vie semblait s'être absentée de leurs corps frêles
Ses peurs irraisonnées sombraient quand sous leurs peaux
Elle apercevait les coeurs éclore...si beaux
Ses yeux dorés étreignaient les couleurs du ciel
Ils s'éveillaient invariablement à ses mots
Leurs corps s'animaient et la vie éclaboussait
De ses rayons fabuleux les cieux détrônés
La petite fille vénérait les oiseaux
Pour un hymne à la vie !!!
Poème posté le 24/10/21
par Loren