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Testament
par Ombrefeuille


Peu me chaut qu'on me tolère, Si je dois cacher et taire Mon attrait pour la distance, La solitude et l'absence. Je ne mettrai pas à nu Mon esprit, cet inconnu Qui aux pierres du chemin Cherche l'aube du jardin. Bien plus qu'à la tolérance J'aspire à la prévenance, Suave délicatesse Plus douce qu'une caresse. Je réclame la pudeur Du mot, du geste et du cœur, Je vous demande beaucoup, Je poursuis un rêve fou. Et surtout, amis, de grâce, Ne pensez point à ma place ! Je peux terminer moi-même Cette phrase et ce poème … Tolérez-moi, si voulez, Mais avant tout recevez Ce testament non-écrit, Le silence de mon cri.

"Je réclame la liberté à grands cris !"
Camille Claudel

Rassurez-vous, amis poètes, ce n'est pas ce que je ressens ici (ouf !)
Mais à mon avis la tolérance est une illusion, un ballon de baudruche dégonflé, s'il n'y a pas d'abord plein respect de la liberté d'autrui.


Poème posté le 10/10/18 par Ombrefeuille


 Poète
Ombrefeuille



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