Rêve de femme
par Myosotis
À ceux qui ont voulu mais non pu cacheter,
Simplement d'un regard, le sentiment qui doute.
À ceux qui par pudeur, ou simple lâcheté,
Ont délaissé mon cœur et poursuivi leur route.
Je veux dire merci aux rêves détrônés,
À ceux qui auraient pu me trouver désirable
En d'autres occasions ou d'autres destinées
Et n'ont jamais osé dire ces mots aimables.
J'aurais tant eu besoin de leur souffle gourmand
Sur les questions sans fin de mes jeunes années,
Où même, bien plus tard, dans un sourire aimant,
Me faire ce cadeau à l'heure raisonnée.
À ceux qui sont passés sans que je n'ai compris
Qu'ils auraient pu m'aimer une heure ou une vie,
Je demande pardon car même malappris,
Le cœur a ses raisons qui débordent d'envie.
Qu'ils sachent que j'aurais, tout autant, pu aimer
De toute ma force, mon ardeur ou ma flamme
Et qu'ils auraient trouvés entre mes bras fermés
La plus douce chaleur de leur rêve de femme.
Poème posté le 11/10/18
par Myosotis