Le paysan
par Charazed
L’aube efface à peine la longue nuit
Que le cri de cet inlassable coq, le suit
Une imposante silhouette, surgit
Le paysan s’arme à un nouveau défi
Il sourit à tous ses fidèles amis
De la rosée jusqu’à ses bœufs, qu’il attelait
Se dirige vers son champs, derrière sa maison
La force des deux bêtes, en bel union
Traçait à cette dure terre d’interminables sillons
Le temps passait, les corps suaient
De ce tableau, se devine une complicité
Le travail dur, parfois réclamait certains arrêts
Et ce n’est qu’au milieu de la journée
Que la femme ramène le modeste déjeuner
Une pause brève avec quelques propos
Notre homme reprend son boulot
Sa terre, il doit complètement la peigner
De cet air pur, il doit la faire imprégner
Exténué, le soir, il rentre chez lui
Persuadé que cette terre et cette simple vie
C’est tout le bonheur ,qui lui sourit
Poème posté le 14/10/18
par Charazed