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La porte
par Salus


Elle s’ouvrait sur l’espace vacant D’un « en arrière » au doux nard d’inconnu Mais je n’avais que l’or d’un esprit nu, Le passe-droit d’une âme divaguant ! Hors de cet huis vain, l’on forçait le passage Vers les ailleurs sûrs d’un vieux songe de gypse… … ! Mais ! Ce gond qui grince encor enfin me crispe ; Et je me lève, avec ce que ça présage. Fini le charme, enfui, sommeil ; adieu ma nuit ! Triste émergence, à quelle urgence cette fois ? Mais rien ne bouge, en entendrais-je aussi, des voix ? Quelque fantôme, un spectre, ici, toujours me nuit ! Oui ! j’hésite à me jeter dans le blanc gouffre immense Où nous tire, impératif, le bras fort de Morphée, Fausse mort ! qui m’enivrait, jadis, d’un charme fée, Tu me sembles, désormais, corridor laid, démence ! Insomnie et volte-face : au pis, Je ne m’endormirai plus jamais ! L’onirique soleil que j’aimais N’investit plus mes rêves croupis… Maladie ! imagination, Sueur de mon cortex exsangue, Mon cerveau fou, pris dans la gangue Durcie à la longue faction Imposée aux folles ailes S’agitant toujours en moi, A perdu le grand tournoi, Ces joutes perpétuelles, Qui l’affrontait aux durs Zélateurs d’absences, Tueurs d’essences, Dieux obscurs.



Poème posté le 13/11/18 par Salus


 Poète
Salus



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