Je pousse la porte de l'inconnu
Et dans le vide sidéral de l'inconnaissance
Je nage douloureux, imperceptible.
Mon esprit insaisissable hante en ces circonstances
Les ruelles enchevêtrées de mes neurones,
Lors en cette ville de lumière et d'ombre
Le fil d'Ariane de mes pensées
Tisse l'irrémédiable toile
En laquelle s'enserre
Le futur de ma destinée.
Imaginez les heures ainsi passées
Quand la tête penchée sur une feuille banale
De scriptes en croquis, de réflexions en rêveries
J'emprunte quelque chemin sans issue,
Ou que se libère en un emballement violent
L'explosion de quelque idée
Qui en un souffle surgissant
Des profondeurs de l'esprit façonne
La construction hasardeuse de mon moi.