Pèlerins
par Fasya
Comme une eau précieuse dans la mousse,
En sonnets et chants d’allégresses,
Les signes perlent sur les mémoires vieillies
Dans la vallée, les pèlerins se pressent
A l’aube du grand voyage, veilleurs
Sous les clochers bienfaiteurs.
Comme une eau précieuse dans la mousse,
A la lueur des bougies, les ombres dansent
Se touchent les mains pour que tourne la table
Dans le reflet de leurs amulettes, le jour pâlit,
A l’aube du grand voyage, veilleur
Le hibou hulule auréolé par la pleine lune.
Poème posté le 01/12/18
par Fasya