J'entends des voix
par Peirelosastre
Un coup j’te vois, un coup j’te vois pas
C’est la voie royale qui s’offre à moi
Je passe par ici, tu repasseras par là
Et moi, et moi, je serai tout en émoi.
C’est le son de ta voix qui m’obsède
Car pour moi, tout ce que tu m’envoies
En fin de compte me dévoie
Et, tu vois, il faudra que je cède.
Tes litanies forment un convoi
Dans mes oreilles aux abois
Car ta voix stridente stridule
Quand tu me prends dans tes mandibules.
Cigale, dans la chaleur ton chant tu conçois,
De cymbalisation en chant éphémère,
Le mâle met la femelle en joie
Pour en faire enfin sa cavalière.
Pierre Schneider, dit Peire Lo Sastre © copyright
Tous les poèmes de mon premier recueil sont à retrouver sur les sites de vente, les librairies, auprès de moi dédicacés (me contacter en MP) et sur le site de mon éditeur :
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Poème posté le 13/01/22
par Peirelosastre