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Le piège
par Claudel


(Double sonnet) Un loup noir préparait des appâts Pour attirer ainsi ses victimes ; Déjà, il savourait son repas En léchant sa bouche et ses babines. Il se cacha dans une cassine Et mit les leurres sur son chemin, Attendant la visite sanguine Sur un lit douillet à baldaquin. Des bonbons étaient mis à la file Sur ce sentier de neige incongrue ; Là, un chaperon rouge apparut… Dans les traits d’une petite fille Au visage gai et souriant ; L’âme et le cœur naïf d’une enfant. * Seule, perdue et exténuée, Elle marchait, pieds nus dans la neige ; Un fort vent soufflait sur la nuée, La forêt se fermait comme un piège. La nuit approchait vile et infâme, Sans chaleur et sans bottes de foin Pour réchauffer ses pieds et son âme ; Elle vit de la fumée au loin. Ô, serait-ce une chaumière ? Oui, non ! Une maisonnette, un cabanon ! Elle sentit l’odeur d’une bête. Elle frappa, entra et pâlit ; Un loup était couché sur le lit, Souriant, un bonnet sur sa tête.




Tous droits réservés © Claude Lachapelle / décembre 2018


Poème posté le 18/12/18 par Claudel


 Poète
Claudel



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