Novembre
par Tanit
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des îlots de lumière
dansent dans le sous-bois
des arbres sont dressés là-bas en perspective
tout éclaboussés d'ombre ils s'ouvrent devant moi
m'entourent comme l'eau tient une île embrassée
un rêve en filigrane a réveillé mon rire
je retourne vers toi
légères dans le vent
vibrant comme la mer
des feuilles cuivre et or tombent dans un murmure
blottis dans les bras verts des sapins qui rassurent
les troncs déshabillés tremblent dans la lumière
dans le lac de mes yeux dort encor ton reflet
je t'emporte avec moi
à la sortie du bois je rejoindrai le soir
comme un étang brillant traîne encor dans la plaine
je réfléchis le jour
ta lumière et ta voix
les feuilles d'or sur moi en parure incertaine
parlent encor de toib]
Poème posté le 29/12/18
par Tanit