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Ce sont les papillons
par Ray78


> ______ . ______ > > Ce sont les papillons, avec leurs ailes, > Qui font battre les cœurs > Au rythme de leurs passions. > Aériennes, légères, onduleuses, frêles. > Heurtées quand ils sont poursuivis par de vilains filets à papillon ! > > > Ce sont les oiseaux qui font chanter les amoureux > Quand ils sont séparés. > > Unis, joins, liés, la communion est muette. > Les grands sentiments s’expriment tout autrement. > Alors chante, chante, l’alouette dans son ascension vers le soleil ! > > > C’est le vent qui noue pêlemêle > Les cheveux en mèches, > Que le soleil allume ! > Leur conférant une belle fortune. > > > C’est la pluie qui s’unit aux pleurs, > Faisant croire au bonheur, > Des visages désespérés ! > > > La pleine lune se prend pour le soleil, > Auquel elle vole la lumière, > Durant son sommeil. > Ainsi s’enorgueillit le plagieur, du génie du créateur. > > > Les corridas, les chasses à courre, > Les battues, les embuscades… > Invoquent « la tradition » pour justifier Leurs stupides passions. > Bloquées, figées sans raisonnable évolution ! > > > > Ce sont les fleurs, > Leurs beautés, leurs parfums, leurs dessins en calligraphie élégante ; > Que l’on substitue au langage ; quand les circonstances extrêmes nous privent de mots ! > L’être humain est tjs dans l’emprunt > Quand son inaptitude l’empêche de formuler ses profonds sentiments. > > > Moi j’aboie dit le chien. > Quant à moi dit le chat on m’appelle félin. > On nous oppose souvent. > Mais griffes ou crocs > Au foyer on jouit du même repos. > > > > Les grands arbres décharnés, tout nus ; > Dressent leurs bras vers le ciel en pleine déconvenue. > Sans implorer, muets, figés, résignés. > Sans coupable désigné. > > > Ils pourraient accuser le vent, la pluie, les frimas, > La nature, les perturbations du climat. > Ils sont des navires désarmés, gisant au port. > Hissant hauts, fiers, leurs grands mâts. > Et leur silence cache leurs rêves de longs voyages. > > > Les petites mésanges charbonnières, > En familles entières. > Toujours agiles, vives, légères, > Se déplacent sous les yeux du rouge gorge solitaire. > En tenue de fête même en semaine > Elles ne tâchent jamais leur élégance aérienne. > On n’a jamais vu une maman mésange, > Zinzinuler en pestant contre ses petits. > Qui très tôt ont appris la retenue et les belles manières. > > > C’est la pluie qui s’unit aux pleurs, > Faisant croire au bonheur, > Des visages désespérés ! > Raymond 28 01 2022 >



Poème posté le 30/01/22 par Ray78


 Poète
Ray78



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