Tu n'avais que huit ans
par Loren
Tu n'avais que huit ans
Dans ta belle robe blanche
Sous les cieux ensevelis
Un ange est mort cette nuit
Il pleut les couleurs du ciel
Sur les sombres fleurs
Qui défroissent leurs corolles
Pour laver leurs peurs
Dans l'indicible lumière
Les larmes du ciel perlent
Dans leurs yeux d'or
Et les ombres se noient dans la douleur
Es-tu homme? Es-tu animal?
Es-tu monstre? Es-tu minéral?
Homme, tu n'en as plus le nom
Honte à toi qui a osé gifler l'innocence
Sale pervers, sale pervers
Que l'infamie te dévore chaque jour
Sur l'autel de ton inhumanité
Pour recracher ta vie tourmentée
Tu as écartelé la raison
Tu ne seras bientôt qu'illusion
Que nous voudrions fouler sous nos pieds
Pour allumer le flambeau des âmes aimées
Si seulement tes pleurs pouvaient effleurir la nuit
Si seulement il n'avait jamais vu le jour
Si seulement...
Nous t'aimons...au-delà de la nuit
J'ai écrit ce poème pour DENONCER l'abomination.
Maelys est devenue un peu notre enfant à tous.
Ton visage étoile le ciel.
Poème posté le 30/01/22
par Loren