Elle est toujours restée pucelle
Que jamais homme n'a touchée
Se gardant pour la mer et le sel
Le vent, le brouillard, les marées
Vierge à jamais dans les vagues
Nul marin au secret de sa couche
Ne connaîtra le goût de sa bouche
Celui du varech, celui des algues
Son cœur est devenu coquillage
Elle ne désire que l'alizé à l'horizon
Qui la demandera en mariage
Et l'emmènera par delà sa raison
La vierge n'aime que l'écume
Et son âme jamais ne vibrera
Qu'au chant des cornes de brume
La petite sirènedu Beg ar Raz
15/03/2009