Le Néant
par Nicolas
Un martellement lourd provient de la machine
Frottements, cliquetis résonneront sans fin,
Aujourd’hui, chaque jour tout l’occident a faim
Et réclame son lot de four ou de feutrine.
Pakistan, Bengladesh, Inde, Thaïlande, Chine …
Payeront la journée un salaire incertain
A tous les ouvriers ayant noirci leur teint
Alors qu’un surveillant obtus les incrimine.
Les boulevards lointains de nombreuses cités
Vont retentir au son délicat des souliers
Ponctuant de partout les allers et venues.
Là-bas un inconnu fixera le satin,
Un autre, à ce qu’on dit, gardera le butin,
Un dernier plus jamais n'observera les nues.
Poème posté le 14/02/22
par Nicolas