Dans les limbes
par Peirelosastre
Une odeur charnue s’exhale de son corps en liquéfaction,
La dame à la grande faux a détourné son regard
Car l’empire des morts sélectionne ses acolytes.
Ce corps froid connaitra les chaleurs de l’enfer,
Satan lui-même reniera son aspect mortifère
Et repoussera de leur vue tous les néophytes.
Le silence sépulcral assombrira le cauchemar
Et les affres du désespoir tomberont en grande confusion.
Dans le grand pandémonium règne une agitation extrême,
Même la mort est sujette à caution, c’est vous dire !
Un grand capharnaüm règne dans ces lieux torrides
Parcouru par des diables aux paroles grotesques.
Leurs discours à nos oreilles paraissent ubuesques,
Dont le sens est pour nous devenu insipide.
Mourir, pour une fois, ne semblerait, ma foi, pas pire
Que de croupir dans cette dimension frappée d’anathème !
Pierre Schneider, dit Peire Lo Sastre © copyright
Tous les poèmes de mon premier recueil sont à retrouver sur les sites de vente, les librairies, auprès de moi dédicacés (me contacter en MP) et sur le site de mon éditeur :
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Poème posté le 18/02/22
par Peirelosastre