La femme est louve
par Lejassyote
La femme est louve, elle est serpente.
Si l’on en croit monsieur l’abbé,
Ses façons même sont rampantes.
La femme est louve, elle est serpente,
Qui nous entraîne sur la pente
Où son cœur est déjà tombé.
La femme est louve, elle est serpente,
Si l’on en croit monsieur l’abbé.
La femme est un être funeste.
De l’avis même des imams,
Voilée ou non, son âme empeste,
La femme est un être funeste,
Cause de péché manifeste,
Danger pour l’honnête quidam.
La femme est un être funeste,
De l’avis même des imams.
La femme louvoie et calcule,
Répète à l’envi le curé.
Zélatrice de la crapule,
La femme louvoie et calcule,
Lançant ses mille tentacules
Au plus près de ses intérêts.
La femme louvoie et calcule,
Répète à l’envi le curé.
La femme ? Oh ! bien sûr, chaque prêtre
Maudit cette abomination !
S’il ne peut faire disparaître
La femme, oh ! bien sûr, chaque prêtre
Sait les crimes qu’elle perpètre
Et craint la contamination.
La femme ! Oh ! bien sûr, chaque prêtre
Maudit cette abomination !
Qu’elle ose à lui se montrer nue
Et le pape en perd son latin.
Aucune excuse n’atténue
Qu’elle ose à lui se montrer nue.
Loin d’être à ses yeux bienvenue,
Il la tient pour trois fois putain.
Qu’elle ose à lui se montrer nue
Et le pape en perd son latin.
Restons sourd, ô ma douce amante,
Mon bel oiseau de paradis,
O lumière, étoile filante,
Restons sourd, ô ma douce amante,
Aux animosités qui hantent
Ces esprits secs et refroidis !
Restons sourd, ô ma douce amante,
Mon bel oiseau de paradis !
Poème posté le 06/02/19
par Lejassyote